Lundi 2 décembre 2024 |
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Cyrano de Bergerac
Une adaptation d'Henri Lazarini au Théâtre 14 à Paris avec Benoit Solès dans le rôle-titre.
Dans son bureau, Edmond Rostand écrit son Cyrano. Il sait que le panache verbal de son héros est le reflet de sa propre fièvre d'écrire : les derniers feux d'une langue française en pleine mutation. Il rêve alors la représentation, se pare d’un nez de théâtre qui traîne sur sa table et prend d’assaut la scène imaginaire que la lune illumine... La Scène à Paris, en coréalisation avec le Théâtre 14
présente du 21 mai au 4 juillet 2015
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Cyrano de Bergerac de Edmond Rostand
Adaptation, mise en scène et costumes Henri LAZARINI
Scénographie Pierre GILLES assisté de Juliette Autin
Lumière Xavier LAZARINI
Masque Sébastien BICKERT
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Note du metteur en scène
« Pour moi, Cyrano n’est jamais que le reflet fidèle d’Edmond Rostand, de sa fièvre d’écrire une langue française en pleine mutation, de son goût immodéré pour le baroque et le spectaculaire. Dès lors, devant son bureau, Rostand rêve à la représentation de sa pièce et se pare soudain d’un nez de théâtre qui traîne et prend d’assaut la scène que la lune illumine.
Je n’irai pas jusqu’à dire que cette lune reste le thème principal de Cyrano de Bergerac. Néanmoins ce thème est présent tout au long des cinq actes et me paraît aussi important, aussi intéressant que l’intrigue généreuse et sentimentale de la pièce. On a peut-être oublié qu’à l’époque où Rostand écrit son chef d’œuvre, Méliès tourne, lui, Le Voyage dans la lune. Les deux hommes se connaissent bien et partagent une fascination pour l’astre des nuits. Cette obsession de la lune, nous la trouvons donc chez Rostand, chez Méliès et bien sûr aussi chez Cyrano de Bergerac, l’auteur de l’Histoire comique des Etats et Empires de la lune. Dès lors, sans nous éloigner du XVII° siècle et surtout des années fastes de la Préciosité – ce manifeste pour une littérature originale, des idées neuves, un beau langage, le raffinement extrême du comportement et un nouvel art de vivre – nous avons voulu garder un pied en 1900, d’où la vêture de Cyrano, l’évocation de Sarah Bernhardt et le clin d’oeil à Méliès. Le grand écart, quoi ! » Â
Henri Lazarini
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Distribution
Benoit Solès (Cyrano)
Emmanuel Dechartre (de Guiche)
Clara Huet (Roxane)
Vladimir Perrin (Christian)
Michel Melki (Ragueneau)
Émeric Marchand (Le Bret)
Lydia Nicaud ou Christine Corteggiano (La Duègne, Mère Marguerite)
Anne-Sophie Liban (Lise, Soeur Marthe)
Michel Baladi (Lignières, Montfleury, un militaire)
Pierre-Thomas Jourdan (1er Marquis, pâtissier, poète, cadet)
Julien Noïn (2eme Marquis, pâtissier, poète, cadet)
Jean-Jacques Cordival (Capucin)
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Et avec la participation de
Geneviève Casile, Sociétaire honoraire de la Comédie-Française
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Représentations :
Mardi, vendredi et samedi 20h 30
Mercredi et jeudi à 19h
Matinée samedi à 16h
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FRANCE Publié le 09 / 05 / 2015.
» Théâtre 14
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