Cyrano de retour sur la scène de la Porte Saint-Martin. Un évènement à plus d'un titre. Avec le visage de Philippe Torreton, une version pour le moins atypique qui mérite d'être vue. Et applaudie.
Mise en scène Dominique Pitoiset
Assistante àla mise en scène Marie Favre
Dramaturgie Daniel Loayza
Scénographie et costumes Kattrin Michel
Assistée de Juliette Collas, Lumière Christophe Pitoiset
DISTRIBUTION
Philippe Torreton, Hervé Briaux, Adrien Cauchetier, Antoine Cholet, Tristan Robin Patrice Costa, Gilles Fisseau, Yveline Hamon, Jean-François Lapalus, Bruno Ouzeau, Julie-Anne Roth, Luc Tremblais, Martine Vandeville.
Presque 120 ans après sa création sur la scène du Théâtre de la Porte Saint-Martin, retrouvez Philippe Torreton dans le rôle-titre de Cyrano de Bergerac. (Molière du Meilleur Comédien, Prix Beaumarchais et de la Critique en 2014/
Après son triomphe au Théâtre de l’Odéon et une importante tournée, la mise en scène de Dominique Pitoiset s’installe au Théâtre de la Porte Saint-Martin pour 60 représentations exceptionnelles àpartir du 2 Février.
L’Express : Sa prestance, sa justesse, sa diction, son sens de la dérision, sa joie àjouer le décalage et sa folie transfigurent tout. Une prestation rare.
Le Figaroscope : Une vision originale et pertinente, portée par un excellent Philippe Torreton.
Le Monde Un Cyrano inattendu, àqui le public fait un triomphe.
«Le Point » : Avec Philippe Torreton dans le rôle-titre, c'est dément. Et convaincant.
Telerama : Du grand art.
La Croix : Philippe Torreton, magistral dans le rôle-titre.
Le Nouvel Obs : Émouvant, formidable ! Paris Match» : Fabuleux.
La Terrasse Cette mise en scène singulière fait mouche sur l’humanité de Cyrano.
La critique du Journal du Dimanche, par Patrick Trapier (7 février 2016).
Après avoir triomphé àl'Odéon et partout en France, la mise en scène de Dominique Pitoiset arrive àla Porte-Saint-Martin, qui vit la création de la pièce en 1897.
Cette fois, Edmond Rostand vole au-dessus d'un nid de coucous. Cyrano, couturé de partout, règne sur une bande d'éclopés. Univers froid de la psychiatrie ; juke-box crachant Piaf et les Beatles ; dialogue du balcon joué par l'intermédiaire de Skype…
Cette actualisation ne prétend pas revisiter les enjeux de ce sommet romantique, elle offre une épaisseur, une fragilité portées àhaut niveau par un époustouflant Philippe Torreton : un corps bedonnant en marcel et moustache de beauf, une laideur transcendée par la précision de la langue, une banalité luttant contre la tonitruance des tirades.
On aime cette humanité chancelante débarrassée de toute fanfaronnade. Au fond, chacun a droit àl'élégance morale, même au plus près de la chute.
© JDD 2016