Voilà que Cyrano survient !
Le TGP présente le grand classique d'Edmond Rostand
Aider un rival dans sa conquête de l'être aimé. C'est bien à cette «limite» que se rend le séducteur malheureux affligé d'un nez trop long...
La troupe du Théâtre des gens de la place (TGP) présente la pièce Cyrano de Bergerac à partir de jeudi le 1er décembre. Pièce costaude, elle compte 19 personnages. Le public sera curieux de voir ce que les metteurs en scène, Éric Langevin et Patrick Lacombe, en feront. Dans les rôles principaux, on retrouve Patrick Lacombe dans celui de Cyrano; Marie-Andrée Leduc dans celui de Roxane; Vincent Robichaud, Christian, et Maxime Gagnon, le duc De Guiche. Conception d'éclairage, Luc Levreault; bande sonore, Jean-Claude Lamy; costumes, Ginette Morin; régie de scène, Marie-Claude Leduc.
Et que dit Cyrano du baiser? « C'est un serment fait d'un peu plus près, une promesse plus précise, un aveu qui veut se confirmer. Un point rose qu'on met sur le i du verbe aimer. C'est un secret qui prend la bouche pour oreille. Un instant d'infini qui fait un bruit d'abeille. Une communion ayant un goût de fleur. Une façon d'un peu se respirer le c?ur et d'un peu se goûter, au bord des lèvres, l'âme ».
Représentations les 1, 2, 3 et 8, 9 et 10 décembre à 20h à la Maison de la culture.
© Réjean Martin, L'hebdo Journal
rejean.martin@transcontinental.ca
Le TGP propose "Cyrano de Bergerac"
Après avoir visité Woody Allen en entrée de saison, le Théâtre des Gens de la place présentera à compter de ce soir, à la Maison de la culture de Trois-Rivières, le grand classique Cyrano de Bergerac, d'Edmond Rostand. Six représentations seront données ce soir, demain, et samedi, de même que les 8, 9 et 10 décembre à 20 h, en plus d'une représentation privée à l'intention d'élèves de niveau secondaire.
En proposant cette oeuvre, le TGP voulait faire cadeau à son public d'un texte aussi précieux qu'universel, mais voulait également faire ressortir son aspect plus contemporain, fait valoir Patrick Lacombe, qui a accepté de jouer Cyrano tout en assumant une portion de la mise en scène, en duo avec le confrère Éric Langevin.
"C'est un texte qui mérite d'être joué, mais c'est aussi un personnage qui est très d'actualité", observe Patrick Lacombe. "Les jeunes vont pouvoir s'y identifier. C'est un personnage qui a beaucoup de complexes, qui combat et qui se bat, mais sans que ce soit malsain. Aujourd'hui, tout devient violence mais on peut être agressif tout en étant tendre et plein de compromis", fait-il valoir.
Plus de détails dans Le Nouvelliste du 1er décembre 2005.
© Linda Corbo, Le Nouvelliste